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Colmar

Questionnaire des Vitrines de Colmar

Colmar, Commerce

Questionnaire des Vitrines de Colmar

 

Pour être attractive, une ville a besoin d’enseignes nouvelles, dynamiques et qualitatives. Quels sont pour vous les points d’attractivités d’une ville qui pourraient les intéresser ? Comment pouvez-vous les influencer ?

 

Le premier critère est bien sûr celui de la clientèle. Colmar attire beaucoup de touristes, mais tous les magasins ne peuvent pas forcément vivre du tourisme. Nous avons par ailleurs une réputation de ville riche, mais c’est faux, Colmar n’est pas plus « riche » que les autres villes alsaciennes. Le chômage y avoisine les 20%, le taux de pauvreté est dans la moyenne… Donc pour attirer les enseignes, il faut déjà tout faire pour améliorer le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Pas par des cadeaux occasionnels octroyés par la mairie avec l’argent du contribuable, mais par des mesures structurelles, à commencer par l’accès à l’emploi, la facilitation de l’installation d’entreprises, etc. Et on en revient à tout ce que nous proposons pour l’économie locale et la cohésion sociale.

Toute entreprise qui veut s’installer étudie aussi la présence de salariés qualifiés. De ce point de vue-là, nous n’avons pas à rougir, mais les offres de formation peuvent encore être renforcées. Et Colmar a une position géographiquement centrale qui permet de toucher plus des trois quarts de la population alsacienne. Si les infrastructures suivent…

Justement, là où nous avons de gros progrès à faire, c’est en matière de transports en commun et de stationnement, car les enseignes regardent aussi le niveau des infrastructures et des services publics en général. Nous évoquerons nos projets en détail ci-dessous. 

 

Quelles sont les missions que vous souhaitez fixer à l’animatrice de ville et à l’adjoint au commerce ? 

 

Pour ce qui concerne l’adjoint : dans notre plan de gouvernance, il est prévu un délégué au commerce, qui soit rattaché avant tout à l’économie (compétence de Colmar Agglomération), mais pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, qui travaille également main dans la main avec les élus chargés de l’urbanisme, de la voirie et des transports. Bien plus qu’on ne le pense, l’attractivité et le commerce sont des missions très transversales.

L’animatrice de ville est donc aussi avant tout un catalyseur, une interface entre l’échelon politique, les commerçants, les clients eux-mêmes (en formalisant un panel de clients que l’on consulte régulièrement sur leurs attentes), qui doit pouvoir se reposer sur la Ville et l’Agglomération pour les missions plus administratives, et se consacrer pleinement à ses missions relationnelles. Elle est la personne ressource par excellence pour permettre aux élus d’avoir le recul et l’éclairage nécessaire pour prendre les bonnes décisions. Nous serons totalement à ses côtés, et souhaitons même lui permettre d’avoir davantage de moyens matériels et humains pour exercer ses missions.

 

Comment envisagez-vous leurs collaborations avec notre association ?

 

Là encore, notre vision est très collaborative. L’association ne doit pas être qu’une courroie de transmission des décisions imposées par la Ville mais une force de proposition essentielle. Elle doit pouvoir être représentée de droit au CESEC et au conseil de quartier « Centre », notamment, et se sentir appuyée par la Ville et l’Agglomération dans toutes ses missions. Nous lui proposerons également d’établir chaque année un rapport qui sera présenté au Conseil municipal et au Conseil d’Agglomération, présentant notamment des recommandations concrètes dans une démarche continue d’amélioration et de dialogue avec toutes les parties prenantes. Voilà quelques exemples de co-construction, valables pour toutes les grandes associations colmariennes, qu’elles œuvrent dans le domaine économique, culturel, sportif, social…

 

Au-delà de nos 220 adhérents, d’un Bureau de 13 commerçants bénévoles, d’un mode de paiement fédérateur grâce aux Chèques Cadeaux Colmar, des avantages pour les salariés au travers du Pass, d’un système de fidélisation à travers La Carte et de nombreuses animations … Que représente pour vous notre association ? Que pensez-vous pouvoir nous apporter ?

 

Toutes les initiatives citées sont à saluer, et nous ferons tout pour favoriser leur développement, mais sans vouloir non plus dicter à l’association ce qu’elle a à faire. Notre rôle est avant tout de permettre aux commerces colmariens d’évoluer dans de bonnes conditions (voir projets ci-dessous). 

 

Quels sont vos projets pour favoriser le développement commercial de Colmar ? En termes d’accessibilité, de modernisation, de stationnement …

Comme par exemple la destination de la place de la Cathédrale.

 

Comme nous ne sommes pas pour une écologie punitive, mais incitative et qui rend service à tous, nous proposons notamment :

  • de réorganiser le réseau de bus autour de 3 lignes à haut niveau de service (même desserte qu’un tram, sans les inconvénients) ;
  • d’instaurer les transports gratuits le samedi, notamment pour favoriser le commerce de centre-ville et des quartiers ;
  • de mettre en place du stationnement pour les vélos à proximité des commerces et de permettre aux commerçants de délivrer des réductions d’au moins une heure pour le stationnement automobile dans les parkings en ouvrage (« silos »), du type « 1h de stationnement offerte par tranche de 20 € dépensés en ville » ;
  • de créer davantage de places « stationnement minute » à proximité des commerces et de permettre aux commerçants et à leurs salariés de stationner dans les parkings en ouvrage dans les mêmes conditions que les résidents, avec un abonnement mensuel bon marché (environ 1 € par jour) ;
  • d’optimiser les petites livraisons en centre-ville (une palette ou moins) en créant en périphérie une plate-forme logistique recevant les livraisons des clients professionnels et particuliers situés en centre-ville et chargée de redistribuer ces livraisons dans le centre avec des camionnettes plus maniables et moins polluantes que les poids-lourds.

La politique en matière d’urbanisme et d’accès aux locaux commerciaux devrait par ailleurs être beaucoup plus pro-active. Nous proposons ainsi :

  • de mettre en place une vraie politique de suivi et de gestion des locaux commerciaux, impliquant entre autres de faire usage du droit de préemption commercial, à l’image de villes comme Rennes, pour mettre des locaux à disposition d’enseignes qui veulent s’installer en ville et dans les différents quartiers ;
  • de favoriser la création de petites galeries et de commerces rapprochés les uns des autres pour renforcer l’effet cluster, et de pépinières pour le petit commerce, locaux mutualisés que plusieurs vendeurs peuvent se partager en permanence ou selon des horaires définis (un peu comme sur un marché) ;
  • de mieux soutenir les commerces pour la mise aux normes « accessibilité» de leurs locaux, par exemple par des prêts à taux zéro ou en proposant de déménager dans d’autres locaux plus fonctionnels. 15 ans après la loi du 11 février 2005, beaucoup d’ERP sont encore très en retard !

Et toutes ces idées ne sont que quelques exemples illustrant nos réflexions depuis de nombreuses années sur ces sujets. 

Pour l’exemple de la place de la Cathédrale, nous ferons en sorte d’y réduire la circulation automobile, mais sans bloquer les personnes qui ont besoin d’accéder à la place en voiture (livraisons et récupérations d’achats, accès PMR, etc.), et nous y appliquerons dans la mesure du possible les mesures proposées ci-dessus. Et ce dans le cadre d’un plan plus large pour tout l’hypercentre, visant une meilleure cohabitation des usagers, au service à la fois du cadre de vie des habitants et du commerce de proximité. Moins de voitures parasites, c’est davantage de place pour communiquer, mettre des présentoirs, des terrasses, organiser des événements… dans la plupart des rues où ce choix a été fait, on n’est jamais revenu dessus. 

 

Depuis plusieurs années, les boutiques destinées à la vente de produits touristiques, de notre région ou d’ailleurs foisonnent. 

N’y voyez-vous pas un danger de déséquilibre du tissu commercial ?

 

D’après M. le Maire, ces boutiques représentent moins de 15 % des commerces colmariens. Mais dans le centre-ville, cette proportion est sûrement bien plus élevée. Il y a déjà 12 ans, nous dénoncions cette menace. Or, celle-ci est malheureusement en train de se concrétiser. Cela donne lieu, effectivement, à un tissu commercial en déséquilibre et à des services de proximité qui se perdent pour les habitants de l’hypercentre, où les magasins de proximité sont remplacés par des magasins pour les touristes, et des autres quartiers, où ils sont remplacés… par des locaux vides. La rue Édouard Richard est un exemple criant du résultat de plus de 20 ans de négligence, pour ne pas dire de mépris, des besoins des habitants et de la nécessité d’avoir un tissu commercial diversifié. On se contente généralement de dire « les commerces ferment parce qu’il n’y a pas de stationnement ». Mais comment expliquer alors que les commerces des quartiers comme Saint-Joseph ou Saint-Antoine, qui n’ont pas de souci particulier de stationnement, soient encore plus touchés par ce déclin que ceux du centre historique !? 

Pour l’hypercentre, nous voulons, comme cela a été indiqué au-dessus, lancer un vrai plan de gestion des locaux commerciaux, pour garantir la diversité des commerces, même si cela doit passer par des aides matérielles voire financières de la mairie, car il en va de la vie au quotidien des habitants. Aider pour les vitrines, c’est bien, mais si c’est pour avoir derrière la belle vitrine un magasin qui se meurt et ferme quelques années plus tard, cela n’a pas un grand intérêt. C’est symptomatique de la gestion actuelle : tout est misé sur l’apparence, sur ce qui fait plaisir aux touristes. Et derrière le beau décor, presque rien. Heureusement que des associations comme les Vitrines de Colmar se démènent pour faire bouger les lignes !

 

En quelques mots, laissez un message à l’intention des commerçants.

 

L’équipe de Colmar pour tous avec Tristan Denéchaud est venue à votre rencontre et continuera de le faire, en particulier jusqu’aux élections, mais bien sûr encore après, pour mieux prendre en compte vos attentes. 

Au fil des discussions, nous voyons bien que le fossé entre la municipalité actuelle et les commerçants ne fait que s’agrandir, et que nos propositions ne sont pas révolutionnaires, mais découlent simplement du bon sens et de l’écoute, après de nombreuses années de rencontres et d’échanges avec les Colmariens. Nous comptons sur vous pour en parler autour de vous et inciter nos concitoyens à faire, les 15 et 22 mars, le choix qui permettra à Colmar d’entrer de plain-pied dans le XXIe siècle et de ne pas devenir un Disneyland alsacien. 

Et bien entendu, nous restons à votre disposition pour toute observation, qu’elle soit critique ou positive, et pour écouter toutes vos propositions ! 

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Colmar, ville + Fluide

Colmar, Transport

Colmar, ville + Fluide

 
 

 
 

Notre réunion thématique « Colmar ville fluide » a été l’occasion pour Tristan Denéchaud de présenter des mesures concrètes concernant les TRANSPORTS EN COMMUN. Dès le début de notre mandat, nous nous lancerons dans la réalisation des engagements suivants, sans augmentation d’impôts pour les Colmariens :
 

✅ Nous moderniserons le réseau avec 3 lignes de bus à haut niveau de service (BHNS), c’est-à-dire un bus qui offre le confort et le service d’un tram mais en moins cher et plus flexible donc sans les inconvénients : il circule jusqu’à 23h/minuit, toutes les 5 minutes en heure de pointe et la plupart du temps en site propre (les feux passent au vert pour lui)…

 

✅ Ce réseau sera complété par 3 ou 4 lignes secondaires afin qu’aucune commune de l’agglomération ne soit oubliée.

 

✅ Le tout avec une politique commerciale beaucoup plus attractive : baisse du prix des abonnements, couplage avec les parkings-relais auto et vélo 🚲 (stationnement vélo sécurisé aux principaux arrêts de bus + bornes de gonflage), avec une carte d’accès unique, un tarif attractif (moins cher que les parkings) et progressif (le tarif s’adapte au nombre de passages, toujours en faveur de l’usager), la gratuité le samedi (dans un premier temps) pour les habitants de l’agglomération.

 

✅ Nous créerons par ailleurs un VRAI système de transport à la demande, en complémentarité des (vélos-)taxis 🚖, en priorité pour les passagers âgés/à mobilité réduite, les déplacements nocturnes et les quartiers/communes moins bien desservis.

 
 
👉 L’objectif : donner envie aux gens de laisser tomber la voiture (ou au moins une des deux s’ils en ont deux) pour penser « collectif » et #ColmarPourTous tout en redonnant du pouvoir d’achat !

 

⚠️ Bien sûr, nous proposerons également très prochainement des mesures concrètes concernant les déplacements doux (vélo, marche, trottinette, …) et la circulation en général (voitures, stationnement, …).

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Interview Azur FM

Audio, Colmar, Radio, Uncategorized

Interview Azur FM

 

 

Retrouvez l’interview de Tristan Denéchaud pour AZUR FM
 

On y parle de la carte Sport-Culture-Loisirs « tout-en-un » (accessible à TOUS, pas que pour les jeunes), du système Meyer, du vélo-taxi et des transports (👉 notamment ce que nous proposons : la gratuité des bus, le samedi dans un premier temps, en parallèle à une modernisation du réseau), de gouvernance et de démocratie locale, d’écologie urbaine, de lutte contre l’abstention, des Séniors comme de la jeunesse, mais aussi de diversification du tourisme, de la circulation et du stationnement à Colmar… 

 

👉 Un bon panorama de quelques-unes de nos propositions !

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Compte-Rendu Conférence Jo Spiegel

Colmar, Démocratie

Compte-Rendu de la conférence avec Jo Spiegel

 

 

Conférence passionnante le 11 Janvier 2020, avec Joseph Spiegel, maire de Kingersheim (pour encore quelques semaines).
Merci à toi cher Jo d’être venu nous faire partager tes connaissances et ton expérience.

J’ai rarement vu une telle osmose entre la théorie et la pratique, entre les idées et la réalité du terrain. Jo Spiegel est un des rares à avoir compris, et parfaitement théorisé, ce que devrait être le maire du 21e siècle :

👉 un être humain visionnaire et sensible, capable de percevoir et anticiper les évolutions d’un monde qui va toujours plus vite, de sortir de sa bulle pour voir ce qui se passe ailleurs, et d’écouter les aspirations de ses concitoyens et parvenir à les concilier avec bienveillance et impartialité.

👉 un catalyseur de projets, dont le rôle est de faciliter, d’écouter, d’initier parfois, d’encourager, de mettre en réseau et permettre aux idées de devenir des projets concrets. En ne prétendant surtout pas avoir la science infuse, et en sachant ne pas tout s’attribuer (exemple : pas de couper de ruban en grande pompe, mais un moment d’appropriation par les habitants). S’il est là, c’est par et pour les citoyens.

👉 l’animateur d’une vie démocratique permanente, suscitant le désir de participation citoyenne. Dimension essentielle dans une société qui infantilise le citoyen et le rend consommateur. Pour cela, l’élu ne doit pas avoir peur d’aller à contre-courant et de débattre avec des gens qui ne seront pas forcément d’accord avec lui, ni de mettre en place des instances et lieux de débat, de co-construction et de décision dotés d’un réel pouvoir.

👉 le garant de la bonne gestion des deniers publics, ce qui implique que chaque euro dépensé doit l’être dans l’intérêt général, sans arbitraire, et que les projets soient dûment évalués avant et après leur mise en place.

👉 et enfin (je passe sur d’autres qualités), une personne qui sait qu’elle n’est « que de passage », et doit donc savoir se retirer au bon moment après avoir minutieusement préparé sa succession.

Vous l’aurez compris : Jo Spiegel, dans ce qu’il a réussi à incarner au fil des années, est le miroir, l’inverse sur toute la ligne de Gilbert Meyer et son clan. Deux méthodes radicalement opposées. L’une a sa place dans un musée, enfermée à jamais dans une vitrine, et l’autre est celle de l’avenir ; celle que nous défendons !

Plus j’écoutais Jo parler, plus j’étais triste pour notre belle ville de Colmar. Triste que celle-ci soit toujours prisonnière de ces méthodes, de ces postures, de ce système hors du temps que presque tout le monde déplore et critique tout bas, mais n’ose pas dénoncer publiquement. De cette chape de plomb que les électeurs pourraient faire sauter, mais finissent tout de même, pour la moitié d’entre eux, par cautionner passivement en restant à la maison le jour « J ».

Avec mon équipe, nous ferons tout pour changer cela. Mais rien ne se fera, chers concitoyens, sans votre soutien massif !

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Passeport Culture-Sport-Loisirs tout-en-un pour TOUS les Colmariens

Colmar, Culture, Loisirs, Sport

 
 

Passeport Culture-Sport-Loisirs tout-en-un pour TOUS les Colmariens

 
 

Ce n’est plus un scoop, Colmar pour tous créera un vrai Passeport Culture-Sport-Loisirs tout-en-un pour TOUS les Colmariens.

Avec la coopération de nombreux partenaires, cette carte à prix modique (moins de 30 euros par an) offrira des tarifs préférentiels pour le cinéma, les spectacles, les concerts, les bibliothèques, la médiathèque, les matchs et autres événements, les piscines, la patinoire, les adhésions aux clubs & associations, … mais aussi la gratuité d’entrée dans tous les musées colmariens et des promotions dans les commerces participants (dont restaurants et bars), des soirées privées, …

45,38% des électeurs colmariens n’ont pas voté en 2014 ! Parce que l’abstention est encore plus forte parmi la jeunesse, nous avons décidé d’offrir une carte « Colmar tout-en-un » à tous les jeunes de moins de 30 ans qui iront voter en mars prochain (ou auront fait procuration). Nous renouvellerons l’opération à chaque année d’élections. Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique.

Alors, prenons le destin de notre ville en main, pour voter aux élections municipales des 15 et 22 mars prochains :
✅ Vérifiez que vous êtes inscrit(e) sur une liste électorale
✅ Inscrivez-vous en quelques clics ⚠️ jusqu’au 7 février ⚠️
✅ Partagez ce message
✅ Allez voter ou faites procuration

👉 RDV sur https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuli…/elections

Faites passer le message !

🙏 Et bien sûr, nous partageons bien volontiers cet engagement avec nos concurrents. Qu’ils n’hésitent pas à se l’approprier. L’important, c’est d’inciter TOUS nos concitoyens à aller voter les 15 et 22 mars 2020.

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Le MEYER des MANIPULATEURS

Budget, Colmar, Data, Presse

Le MEYER des MANIPULATEURS

Ça y est. Comme tous les 6 ans, l’article de publi-information à la gloire du Maire est sorti, vous savez ce genre d’article où les soi-disant opposants qu’on interroge sont en fait des partisans et où l’on s’abstient de parler de la réalité du terrain. En tout cas, une sortie quasi simultanée au premier tract A3 de campagne de « passionnément Gilbert Meyer » qui a pour but de marteler, en gros, très GROS, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meilleur, qu’il est le Meyer, incontestablement puisque c’est lui qui l’dit. Mais que nous dit ce classement de l’Ifrap pour le Point, qui, soit dit au passage, est un faux institut de recherche mais un vrai lobby ultra-libéral [1] ? Qu’une approche purement comptable restreint largement l’appréciation réelle de l’action municipale. L’Ifrap, qui classe d’ailleurs Colmar dans les « petites villes » (sans tenir compte de l’agglomération), ce qui permet d’améliorer ses scores, oublie de préciser que la dette par habitant n’arrête quasiment pas d’augmenter depuis 2010, et qu’elle est dorénavant supérieure à la moyenne nationale, sans même parler du chômage (infographies ci-dessous – sources Ministère de l’Economie et Insee).

 


 

 

 

Bref, on en parle, du nouveau Parking de la Montagne Verte qui prend l’eau ? On en parle, des incivilités du quotidien qui s’intensifient ? On en parle, des horaires des bibliothèques, de la médiathèque, des centres socio-culturels, des piscines, de la patinoire, … ? On en parle, de la gestion du stationnement désastreuse (y compris pour les commerçants, les infirmières, les médecins, …) ? On en parle, de la gestion calamiteuse du Conservatoire de musique ? On en parle, des effectifs de la police municipale ? On en parle, de la gestion des déchets dans certains quartiers ? On en parle, du soutien tellement hétéroclite aux associations ? NON, on n’en parle pas, dans ce type de classements.

Une gestion rigoureuse, OUI, mais une gestion trop serrée avec des services qui sont sans arrêt comprimés, NON ! On investit des millions dans des équipements, mais derrière on ne met pas le budget nécessaire pour bien faire fonctionner ces équipements, au détriment de ce qu’on appelle le service public.

Ainsi, nous pensons que la gestion de Colmar ne doit pas se faire au détriment de son bien-vivre et de son attractivité. Or, que disent d’autres classements récents dont le Maire, bizarrement, ne parle pas ? Colmar n’apparaît pas dans le top 50 des « villes où il fait bon vivre » du Journal du Dimanche du 18 janvier 2020. Et Colmar est 83ème dans le dernier classement du Figaro Economie, mesurant la vitalité économique de 113 villes métropolitaines de plus de 50.000 habitants, au moyen de nombreux indicateurs socio-économiques : dynamisme démographique, santé des entreprises et du marché du travail local, niveau d’infrastructures et de services proposés, niveau de vie moyen de la population. Or, déjà en 2014, l’agglomération de Colmar arrivait loin derrière des agglomérations de taille comparable comme Béziers, Blois, Chalon-sur-Saône, Laval, Montbéliard ou Saint-Brieuc en termes d’attractivité (27ème sur 39, étude L’Expansion – Coface Services). C’est le triste constat des chiffres, c’est le triste constat de la réalité, c’est la face cachée d’un bilan, d’une gestion purement comptable.
 

 

 

Alors, OUI, comme écrit au verso du 1er tract de campagne de Gilbert Meyer, il est temps de « FAIRE DE COLMAR une VILLE qui offre à ses habitants un cadre de vie agréable, des équipements et des services adaptés aux exigences de notre temps… ». Et ce n’est pas le comptable Meyer qui s’en chargera !
 

 
Dans le détail, la politique fiscale de la municipalité sortante a un contrecoup : à Colmar, les services sont soit déficients soit bien plus chers que dans d’autres villes comparables (exemple : Quimper, Belfort…). C’est, par exemple, le cas des transports en commun. Les ménages les plus aisés n’en souffrent pas. Mais ceux qui gagneraient à pouvoir bénéficier d’un service performant perdent aujourd’hui jusqu’à plusieurs centaines d’euros par mois.

Pour un ménage qui vit dans un appartement spacieux, a choisi d’avoir deux voitures (ou plus), et n’a plus d’enfants à charge, la politique mise en œuvre est intéressante. Mais pour un couple de jeunes actifs, à quoi bon économiser une trentaine d’euros chaque mois si c’est pour perdre en moyenne 500 € pour une deuxième voiture car le réseau de bus n’est pas au point, et au moins 300 € pour la prise en charge de ses enfants (crèches, périscolaire, fournitures, loisirs…) ?

Depuis 2013, le budget municipal a atteint un record emblématique : un niveau d’investissement qui dépasse le fonctionnement. Un tel niveau de dépenses «pour le béton», cela signifie que les dépenses de fonctionnement (donc ce que la Ville consacre notamment au facteur humain) sont complètement atrophiées. Pas de médiateurs dans les quartiers, des agents municipaux à qui on demande de tout faire, beaucoup d’économies de bouts de chandelle…

Le résultat : une Ville en mode «service minimum» toute l’année !

La mauvaise gestion de Gilbert Meyer en 5 exemples

• 15 adjoints et une dizaine de conseillers municipaux délégués, dont la plupart ne sont même pas identifiés du grand public et ne disposent d’aucune autonomie pour travailler correctement, puisque tout est concentré autour du maire.

• un management pyramidal complètement obsolète, avec des services dotés de peu d’autonomie (avec une réponse systématique : « il faut demander à M. le Maire »)

• encore en 2020, des télé-procédures défaillantes et un manque de transparence (ex. : impossible de se procurer les délibérations municipales sur le site de la Ville…)

• le découragement d’entrepreneurs motivés (ex. : Vélotaxi…) et des associations qui souhaiteraient proposer des animations gratuites (par exemple sur la place Rapp, refus presque systématique, ou dans des salles municipales soi-disant mises à disposition gratuitement mais avec le chauffage payant, des attestations d’assurance impossibles à obtenir, …), alors qu’on pourrait bénéficier de beaucoup de prestations qui ne coûteraient quasi rien à la Ville.

• les mauvaises relations avec de nombreux partenaires (Région, Département, CCI, certaines communes…), qui privent Colmar d’un certain nombre de projets, alors que cela fait partie des compétences de base d’un bon maire de savoir discuter, négocier, et ne pas se fâcher avec tout le monde en essayant d’emblée d’imposer son point de vue !

 
 
En Résumé :

Une fiscalité et un budget sous pression, avec pour conséquence : des services publics soit trop chers, soit déficients !

LE COLMAR DE GILBERT MEYER :

UNE VILLE OÙ LE « CHACUN POUR SOI » ET LE « PREMIER ARRIVÉ, PREMIER SERVI » SONT DEVENUS UNE PHILOSOPHIE !

 

Références

[1] https://www.marianne.net/economie/l-ifrap-d-agnes-verdier-molinie-faux-institut-de-recherche-et-vrai-lobby-ultra-liberal?fbclid=IwAR2t58KLCnyPf2I-urZqaBcfwaZt6yQWE1i4-l9ZY_a-eEhrQe79kC89IhE

[2] https://www.lejdd.fr/Societe/le-palmares-des-villes-ou-il-fait-bon-vivre-3943833

[3] https://www.villesetvillagesouilfaitbonvivre.com/

 

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Ville Numérique / Smart City

Colmar, Numérique, open data

 

Vous êtes déjà plus d’une centaine à avoir participé à nos réunions thématiques, dont la dernière sur la ville numérique. MERCI ! La ville du 21ème siècle passe nécessairement par le numérique ; il doit être un vecteur d’emplois, de créativité mais aussi être une aide pour les citoyens au quotidien.

Colmar pour tous avec Tristan Denéchaud ≡ Colmar Bouge, ce sera une ville ➕ numérique, ➕ transparente et ➕ innovante !

👉 Un des premiers projets afin de rendre notre ville plus « intelligente » et proactive sera de développer une plateforme d’Open Data (données libres, hors données personnelles et confidentielles). Le but est de rendre accessible les données numériques publiques collectées et détenues par la ville, l’agglomération et l’administration, en vue de leur réutilisation.

L’idée derrière ce concept est de :

renforcer la démocratie locale (valeurs de transparence et d’ouverture),
stimuler l’innovation,
contribuer au développement économique,
améliorer la performance des services publics, en créant de nouvelles applications web et mobiles, utiles aux citoyens.
Les modalités d’ouverture de ces données seront :
✅ la gratuité pour toutes les données publiées par la ville et l’agglomération,
✅ une licence ouverte de réutilisation qui liera la ville/agglomération et le ré-utilisateur,
✅ une fiche descriptive qui explicitera le contenu et la licence utilisée pour chaque jeu de données.

Nous axerons en priorité la diffusion de jeux de données autour de 3 grands thèmes :

👉 l’environnement (dont la santé), avec notamment la publication des données concernant la qualité de l’air et de l’eau,
👉 la mobilité, avec la fréquentation des parkings, l’utilisation de tous les moyens de transports, et les différents flux de circulation,
👉 l’urbanisme.

La gouvernance des projets sera assurée par deux comités :

👉 le comité de pilotage « économie numérique »,
👉 le comité opérationnel « Open Data ».

Un concours d’applications sera également créé afin d’encourager et de dynamiser la réutilisation de ces données. Il aura pour but de :

✅ mettre à la disposition des usagers et des citoyens, des services innovants,
✅ encourager la filière numérique et créer des ponts avec les écoles et universités (prix spécial étudiants),
✅ découvrir et retenir des talents de la ville/agglomération,
✅ faire participer les PME et associations du territoire (open innovation).

Tout citoyen de la ville/agglomération pourra déposer un projet.

En attendant, à vos avis !

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L’urgence environnementale

Colmar, Ecologie, Environnement

Les prochaines élections municipales se dérouleront dans un contexte d’urgence environnementale, rien de moins. Les événements qui se déroulent actuellement en Australie nous font rappeler que nous ne sommes rien face à la nature, et son exploitation massive fait que ce genre d’incident va devenir la norme, si nous continuons ainsi.

Pas un domaine de notre vie n’échappera aux conséquences de cette crise environnementale, et toutes les politiques publiques, bien au-delà des strictes politiques écologiques, sont donc à repenser avec une rapidité inédite.

 

👉 Le Maire dispose de moyens d’action pour traduire concrètement les enjeux en solutions sur son territoire. Avec Tristan Denéchaud, nous agirons quotidiennement et directement à l’échelle de notre ville et de l’Agglomération.

Cette transition, elle se construira avec vous TOUS !

Le défi de la transition à mener est de taille et nous savons qu’il nécessitera de repenser nos modes de production, de consommation et plus largement notre façon de vivre. Il faut y voir une formidable opportunité pour redynamiser nos entreprises locales, créer de l’activité et de l’emploi, réinventer les solidarités, améliorer notre cadre de vie. Cette transition, elle se construira avec vous TOUS, avec tous ceux qui travaillent au quotidien pour nous nourrir, nous transporter, nous chauffer, gérer nos déchets, bâtir et entretenir nos lieux de vie :

 
 

Veiller à la qualité de l’air et de l’eau (ex. lindane)

Bouger autrement, se déplacer en innovant, livrer plus propre, acheter durable

Promouvoir une énergie propre et faire des économies en diminuant notamment l’empreinte écologique des bâtiments

Réduire les déchets et les valoriser le plus possible

Manger bon, sain et local dans les cantines, développer l’agriculture urbaine en préservant la biodiversité

Maîtriser le foncier, promouvoir un urbanisme responsable et une architecture favorisant la transition écologique, végétaliser davantage l’espace public

Organiser des événements éco-responsables

Mais surtout, être exemplaire et transformer notre ville avec TOUS les habitants, en les consultant et en formant notamment les jeunes à l’éco-citoyenneté

  

Cette nécessaire ambition implique que, au-delà des spécialistes qui maîtrisent ces notions de manière quasi exclusive, l’ensemble des agents publics – quel que soit le secteur dont ils relèvent – soit formé aux questions climatiques et énergétiques. Nous y contribuerons à notre échelle.

 

 

👉 Nous aurons 6 années de mandat devant nous pour accompagner Colmar dans sa transformation, avec, à la clé, une meilleure qualité de vie, plus de lien social, de solidarité, d’activité et d’attractivité, en conjuguant développement durable et développement économique.

Soyons TOUS acteurs de cette transition !

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Tristan Denéchaud – Conseil Municipal du 16 Décembre 2019

Colmar, communication, conseil municipal

 

:afrique: Intervention sur le rapport annuel relatif au développement durable

 

Retrouvez l’intervention de Tristan Denéchaud au dernier Conseil Municipal suite au rapport 2019 sur la situation de Colmar en matière de développement durable : une liste à la Prévert sans cohérence ni vision globale et sans aucun vrai objectif chiffré !

De la poudre aux yeux sans action structurante : transports en commun, mobilité douce, isolation des bâtiments municipaux, tri des déchets, végétalisation, … il y a encore tant à faire !

 


 

:euro: Intervention sur les orientations budgétaires 2020

 

Retrouvez l’intervention de Tristan Denéchaud au dernier Conseil Municipal sur la base du rapport sur les orientations budgétaires 2020 :
« un débat d’orientation budgétaire, c’est l’occasion de montrer sa vision d’avenir, qu’il y ait ou pas des élections dans 3 mois, pour les 10 ou les 20 ans qui viennent. Il en va de notre responsabilité d’élus. Et une vision comptable ne suffit pas ! C’est précisément le moment où l’on peut promouvoir une vision politique.
Une gestion rigoureuse, OUI, mais une gestion trop serrée avec des services qui sont sans arrêt comprimés, NON !
On investit des millions dans des équipements, mais derrière on ne met pas le budget nécessaire pour bien faire fonctionner ces équipements, au détriment de ce qu’on appelle le service public. »

 

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Pollution de la nappe phréatique à Colmar

Colmar, Ecologie, Environnement, Pollution

 

⚠️⚠️⚠️ Durant ces prochains mois et comme toujours, nous tenterons de jouer la carte de la TRANSPARENCE. Nous allons parler aujourd’hui d’un problème de pollution cancérigène de la nappe phréatique à Colmar, liée à l’ancienne décharge dite du Ligibel.

Même si c’est beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît (protection moins fragile et un peu plus imperméable qu’indiqué, restrictions connues de longue date, faible dégradation et risque d’une étendue peu probable à moyen terme, configuration différente sur le site de la STEIH à Huningue, terres agricoles d’ores et déjà sacrifiées, confusion entre eaux souterraines et eaux de consommation, …), le sujet n’en est pas moins intéressant. Plusieurs éléments de réponse :


1. La pollution au Lindane est une vraie problématique tant environnementale que de santé publique, mais la gestion des eaux souterraines est une prérogative du Département.
2. L’usage par les particuliers de l’eau de la nappe est lui aussi réglementé, puisqu’il ne peut se faire qu’à des fins d’irrigation à petite échelle.
3. (Et c’est là qu’intervient l’échelon municipal), la question que pose le Lindane et tous ses équivalents (les langues pesticides venant de Cernay dans la nappe phréatique, les langues venant de StocaMine, …), c’est aussi la micro-échelle (micropollutions) et l’effet cocktail. A ces faibles doses, on ne connaît plus l‘effet des substances, or la combinaison des substances peut avoir des effets fortement aggravants. Ainsi, les collectivités en charge de l’adduction en eau potable peuvent s‘en prémunir, et protéger la population servie, en installant des systèmes de monitoring biologique des micropollutions, puis, si nécessaire, en traitant ces micropollutions (perturbateurs endocriniens, métaux lourds…) en station. Et comme dit, c’est là qu‘une municipalité peut et DOIT agir !

DONC, même si le traitement de la pollution ne relève pas directement de la Mairie ou de la Communauté d’Agglomération.

Il est important d’agir en bonne intelligence / coordination avec le Département et les Syndicats des Eaux. C’est ce que nous ferons si nous sommes élus !

Tout en informant de manière la plus transparente possible la population colmarienne. Comme pour TOUS les autres sujets, le devoir d’information est un devoir que nous vous devons !

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