À Colmar, il y a bien sûr quelques espaces verts, mais les récents aménagements, comme la rue Unterlinden (entre les deux bâtiments du musée) sont désespérément minéraux, comme la plupart des places de la ville. C’est une fois de plus une conception du siècle dernier : le béton, « ça fait propre ».
Et cela permet surtout d’économiser des frais de personnel (car la verdure nécessite plus d’entretien), et donc de se vanter ensuite d’avoir supprimé 150 emplois municipaux en 5 ans. On risque de faire la même chose sur la place de la Cathédrale quand elle sera (enfin!) piétonnisée.
Le vert ne doit pas être confiné à des squares.
Or, le « vert » ne doit plus être confiné à des squares, mais traverser, imprégner tout l’espace public. Dans une rue ou place bien végétalisée, avec des arbres, de l’herbe, des haies, etc., la chaleur ressentie baisse de plusieurs degrés ! Si on ne le fait pas pour le climat, qu’on le fasse au moins pour notre cadre de vie au quotidien. Cela n’a que des avantages.