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Le rĂ©sultat fut moins Ă©levĂ© que nous lâespĂ©rions, mais nous avons vĂ©cu une belle et intense campagne, et ne regrettons rien de toutes ces rĂ©unions, de tout ce travail de fond, de toutes ces rencontres sur le terrain, Ă vos cĂŽtĂ©s, pour dessiner ensemble lâavenir de Colmar tel que nous lâimaginons.
Quant Ă la forte abstention, on ne saura jamais quel a Ă©tĂ© son impact sur les scores des uns et des autres, mais il semble que celui-ci nâait pas Ă©tĂ© si important. Nous aurions peut-ĂȘtre eu un meilleur rĂ©sultat si davantage de jeunes avaient votĂ©, par exemple, mais en 2014 lâabstention Ă©tait dĂ©jĂ de 45%. Le signe dâun dĂ©sintĂ©rĂȘt croissant pour la vie politique locale, peut-ĂȘtre liĂ© au sentiment que tout est jouĂ© dâavance. Or, ça nâest pas le cas.
En effet, lors du premier tour, les Colmariens ont clairement marquĂ© leur volontĂ© de changement, et placĂ© en tĂȘte Eric Straumann, avec plus de 37% des suffrages.
Quant Ă nos 5,6%, ils nous permettent de rembourser nos frais de campagne (environ 15 000 âŹ, entiĂšrement financĂ©s par nous-mĂȘmes ou nos proches), et de nous maintenir en alliance au second tour. Au soir du 15 mars, lâalternative Ă©tait donc simple : tout arrĂȘter, ou rejoindre une des listes en mesure de se maintenir : Ăric Straumann, Gilbert Meyer ou FrĂ©dĂ©ric Hilbert.
Lors de cet entre-deux-tours exceptionnellement long, aprĂšs de riches Ă©changes avec Ăric Straumann, j’ai proposĂ© Ă mon Ă©quipe de faire alliance avec lui et son Ă©quipe. Notamment pour trois raisons :
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sa liste est arrivĂ©e en tĂȘte au premier tour. Il bĂ©nĂ©ficie donc dĂ©jĂ dâune forte lĂ©gitimitĂ©, et il incarne aujourdâhui clairement la chance la plus crĂ©dible dâapporter Ă notre ville ce changement que nous espĂ©rions tous. Soyons honnĂȘtes : si nous acceptons de partir dans une alliance, câest pour gagner !
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nous avons la conviction quâen Ă©tant aux cĂŽtĂ©s dâĂric Straumann, une bonne partie de nos idĂ©es deviendront rĂ©alitĂ©. Nous avions dĂ©jĂ de nombreuses convergences, et celles-ci nâont fait que se renforcer lors de nos derniers Ă©changes. Cela vaut notamment pour la volontĂ© partagĂ©e de remodeler et renforcer les transports en commun, de penser la ville de façon plus Ă©cologique, de redonner du souffle Ă nos quartiers, de moderniser la politique de stationnement, de diminuer la trop forte dĂ©pendance de la ville par rapport au tourisme, de mieux partager lâinformation⊠bref : comme nous le disons toujours, de faire entrer Colmar dans le 21e siĂšcle.
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depuis plusieurs annĂ©es, jâai lâhabitude de travailler avec Ăric et avec plusieurs membres de son Ă©quipe que jâai cĂŽtoyĂ©s et que jâapprĂ©cie. Nous nous connaissons bien, et cela nous a permis de poser ensemble les bases dâune coopĂ©ration qui va nous permettre de continuer Ă porter nos valeurs et nos convictions. Ăric est un vrai manager, qui ne perd pas de temps sur des dĂ©tails et ne sâarc-boute pas en fonction de son Ă©go. Je partage avec lui diffĂ©rentes valeurs et une façon de travailler ouverte et pragmatique⊠que je nâai pas retrouvĂ©e chez les autres candidats.
Nous aurions pu prĂ©fĂ©rer disparaĂźtre du paysage politique local, et nous cantonner Ă du lobbying associatif â un mode dâaction tout Ă fait louable Ă©galement ; mais nous avons fait le choix de faire valoir nos idĂ©es « de lâintĂ©rieur ». Ce qui nĂ©cessitera de faire des compromis, de renoncer Ă certains projets pour mieux en dĂ©fendre dâautres. Nous nâaurons pas tout ce que nous avons imaginĂ©. Mais ce sont les Colmariens qui ont choisi de nous placer Ă ce niveau. Et lĂ oĂč nous serons, nous ferons en sorte de dĂ©fendre lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral tout en reprĂ©sentant dignement les quelques 800 Colmariens qui nous ont fait confiance.
Je prĂ©cise Ă©galement que ce choix nâest pas un choix de carriĂšre personnelle motivĂ©e par « un poste ». Jâai un parcours professionnel qui me donne entiĂšre satisfaction, et la politique nâa jamais Ă©tĂ© un mĂ©tier pour moi. Jâaurais pu mâallier bien plus tĂŽt, seul et Ă des conditions plus intĂ©ressantes, Ă Ăric Straumann ou Ă un autre, en Ă©conomisant beaucoup de temps, dâargent et de travail. Mais jâai choisi de porter mes convictions jusquâau bout, avec une Ă©quipe formidable Ă mes cĂŽtĂ©s, et de faire primer lâintĂ©rĂȘt de cette Ă©quipe. Cette alliance nâĂ©tait pas scellĂ©e dâavance, et lâĂ©quipe, dĂ»ment consultĂ©e, a approuvĂ© le rapprochement Ă lâunanimitĂ© moins quatre abstentions motivĂ©es par des sensibilitĂ©s personnelles. Il sâagit bien lĂ dâun choix collectif, qui nous permet dâavoir 4 reprĂ©sentants de « Colmar pour tous » sur la nouvelle liste. Quatre profils complĂ©mentaires par rapport Ă la liste initiale, appelĂ©s Ă jouer un rĂŽle actif dans la vie municipale. Au regard de nos scores respectifs, il sâagit dâune belle alliance, qui montre bien lâestime que les deux Ă©quipes se portent dĂ©jĂ mutuellement.
En tout Ă©tat de cause, « Colmar bouge » reste une association, qui continue Ă rĂ©flĂ©chir et Ă proposer ses idĂ©es pour Colmar. NâhĂ©sitez pas Ă nous Ă©crire pour faire partie de nos membres.
Et en attendant, un message simple :Â Colmar a besoin dâun nouveau maire !
Tristan Denéchaud